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Le peuple Beti sont un peuple bantou qui fait partie des grands groupes ethniques du Cameroun avec près de cinq millions et demi d’individus. Cependant si l’on parle des Beti, il s’agit d’un terme général qui permet de regrouper différentes ethnies dont les Ìtón, les Kóló, les Mvele ou encore les Manguissa.

Une origine mythique et une tradition orale

Selon un récit légendaire, fuyant l’islamisation de la région de l’Adamaoua par le chef Ousman dan Fodio, une partie des Beti aurait traversé, à la fin du 18e siècle sur le dos du reptile géant Ngan-medza, le fleuve Sanaga. Les Beti étant des animistes, cette fuite s’expliquait donc par leur volonté de pouvoir maintenir et perpétuer leurs croyances.

Toujours selon cette légende, la traversée s’effectuant durant la nuit, et afin d’éclairer le groupe, une personne à la fin du cortège tenait un feu allumer au bout d’un bambou. En posant le pied sur le reptile, le feu s’affaiblissant, quelques petites flammes, en tombant, touchèrent l’animal, qui plongea, avec les derniers passagers.

C’est ainsi que les Beti explique la présence de membres de leur peuple dans la région du Mbam.

D’origine bantou, les Beti se réfèrent donc à la tradition orale afin de déterminer d’où ils viennent et qui ils sont.

Ils voient ainsi dans Nanga leur ancêtre commun dont les descendants auraient donné naissance aux différentes tribus et ethnies se reconnaissant comme étant Beti. Ainsi, par exemple, parmi les enfants de Nanga, on retrouve Eton Beti, Mvele Beti ou encore Kolo Beti, les ancêtres éponymes des tribus Eton, Mvele et Kóló.

Des zones de présence historique

Si la modernité et le développement économique du Cameroun ont permis aux Beti de se répartir sur tout le Cameroun, les villes de Mbalmayo, Bertoua, Abongmbang, Doume, Yokadouma, Obala ou encore Ebolowa sont traditionnellement considérées comme était le cœur de la zone de peuplement des Beti, mais la ville qui, plus qu’aucune autre, illustre cette présence est bien évidemment Yaoundé.

Une langue commune et ancienne

Initialement, la langue “ati” était le moyen de communication commun de tous les Beti. Cependant, avec la dispersion et les migrations consécutives aux besoins agricoles en particulier, chacun des groupes se mis à parler des variantes de cette langue. Ainsi nous avons aujourd’hui le bebele, le bebil, le bulu, l’eton, l’ewondo, le fang et le mengisa.

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