@nicolas_mathey http://wp.me/pzTJY-E6

"Personne n’est fragile au point de n’avoir aucune force ; personne n’est fort au point de n’avoir aucune faiblesse."

"De mon point de vue, c’est une véritable découverte que de reconnaître notre commune vulnérabilité et de comprendre que cette communion dans la vulnérabilité permet d’échapper tant au paternalisme qu’à l’autonomisme."

D’accord avec cette problématique : nul n’est ni tout puissant ni totalement impuissant.

La vulnérabilité, c’est être exposé aux blessures, la faiblesse et à l’échec. Tout être vivant est par soi vulnérable, et ne pas l’accepter, c’est encore croire au Paradis Perdu. Peut-être ne l’étions nous pas au premier jour du Monde, mais il a fallu que nous décidâmes de nous rendre comme des dieux en goûtant au fruit défendu…

Vivre, c’est être vulnérable et accepter cette condition humaine. Je me suis toujours demandé pourquoi certains épisodes de ma vie se déroulent avec un tel « timing » ; les décisions prises après certains échecs, les promesses d’être meilleure lorsque la grâce de Dieu protège ma vie….soyons francs : nous devenons meilleurs par la souffrance et non par le bonheur.

Dans la douleur, nous sommes plus forts, sans doute, car nous apprenons à anticiper les coups, plus intelligents aussi, pourvu que nous analysions nos erreurs, plus clairvoyants enfin, sur ce qui compte véritablement…

Un sentiment de responsabilité envahit l’âme qui pense lorsque Dieu envoie ses anges pour la sauver. Elle se met à penser : « Comment faire en sorte que ma vie ait un sens ? »Elle se souvient du cri lancé au ciel au moment le plus vulnérable, elle se souvient que Dieu l’a entendue et rêve de participer au royaume des cieux, d’aider et d’aimer son prochain. Elle prie en son cœur : « Que ton règne vienne. Que ta volonté soit faite sur la Terre comme au Ciel… »

Dans son aspect socio-politique, cette réflexion sur la vulnérabilité nous amène au concept de l’entraide sociale: aimer son prochain comme soi-même. Ni paternalisme ni abandon, ce concept reconnaît simplement la douleur de l’autre comme image de la nôtre.

Merci pour ce voyage au coeur de notre plus intime réalité!

 

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