L'article paru ce jour dans la presse locale illustre une facette de ma collaboration avec Marie Pierre Serra, également membre de NEW YORK IN FRENCH.

Voici quelques unes de mes petites danseuses, réunies par un joli projet éducatif et culturel.

C'est le mois de la francophonie ;)

Bonne lecture!

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Ouest France; Edition de Vannes.

Samedi 05 mars 2011

Leur danse, un cours pour des petits Américains

Les danseuses du cours de Myriam Baudic selon la méthode d'Irène Popard appréhendent l'espace, leur corps, le mouvement en toute liberté et créativité.

Les danseuses du cours de Myriam Baudic selon la méthode d'Irène Popard appréhendent l'espace, leur corps, le mouvement en toute liberté et créativité.

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Inspiré de la méthode d'Irène Popard, le cours de danse animé par Myriam Baudic est en lien avec ses comptines. Les cours filmés et photographiés servent de support à des petits Américains.

Reportage

De Vannes à New York, il n'y a qu'un pas grâce à la danse. Que les « petites » de Myriam Baudic font dans la joie. La professeure, également auteure de comptines, a pris le crayon « au départ pour apprendre la danse aux enfants : des jeux de mots sur le haut et le bas, la droite et la gauche... »

Des mots simples, des rimes qui invitent à bouger, des sonorités qui dansent comme : « Accroupi tout petit ; assis tout joli ; allongé dans mon lit ; roule, bouge à genoux ; vite, je me mets debout; »

Sur ce thème, les danseuses de 3 à 11 ans ont choisi leur mouvement. « On voit tout de suite le tempérament de chaque élève. De la récitation à la chorégraphie, il n'y a pas de mouvement imposé. »

Alors qu'Anna, 6 ans, Kenza et Julia, 7 ans, font la démonstration dans la joie et la bonne humeur, puis les plus grandes, « je prends des photos et des vidéos que j'envoie par internet à New York. Une enseignante de classe bilingue s'en sert de support pour enseigner le français à ses élèves ».

L'intérêt pour les petits Américains est de retenir les mots en les mimant, « en jouant avec », de les mémoriser en créant des mouvements. Une exploitation pédagogique et artistique de ses comptines qui enrichit tout le monde.

Pas des chiens savants

Ce qui a séduit l'institutrice américaine est « cette vraie prise de parole par les gestes, analyse Myriam Baudic. Mes élèves ne sont pas des petits chiens savants qui appliquent à la lettre ce qu'on leur dit de faire. Où est l'expression de l'enfant sinon ? »

Elle affirme qu'à ses cours, ses élèves ont « conscience de ce qu'elles font. Les plus renfermées s'extériorisent, les plus agitées s'apaisent ».

La maman de Julia ne voulait pas que sa fille fasse de la danse « rigide, répétitive. Là, elle s'épanouit, elle est heureuse de danser. Elle ne manquerait un cours pour rien au monde ». Celle de Marion dépose sa fille à l'espace Henri-Matisse chaque semaine avec le bonheur de la voir « heureuse de danser. On voulait une activité de loisir et de développement personnel, pas en faire une danseuse professionnelle. Ici, c'est calme en petits groupes ».

Myriam Baudic boit du petit-lait en écoutant ces mamans qui, souvent, sans le savoir, ont fait le choix d'inscrire leur enfant à un cours selon la méthode d'Irène Popard. En 1920, elle a développé une méthode révolutionnaire. « On donne la parole aux enfants, à leur créativité, pour qu'ils se sentent bien dans leur corps et l'espace. » Une question « de respect de l'enfant » pour la professeure vannetaise. Tout un art à la française qui séduit les Américains.

Isabelle JOHANCIK.  Ouest-France  

 

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