Il est très difficile de se laisser toucher par la pensée ou l’expérience de l’autre : il faut sortir de son confort mental ( « zone de confort » comme disent les outre-Atlantique(s) ?). Les photos de vacances de nos amis nous ennnuyaient toujours et ne nous intéressaient pas, vous vous souvenez de ces temps pre-Social Media? Maintenant, si. La raison pour laquelle maintenant nous pouvons passer des heures à regarder la vie des autres est que l’on se l’approprie, on en fait notre expérience, on commence à faire des commentaires et des suggestions et à juger ce que l’on voit.

Pourquoi nous intéressons-nous à l’autre sous l’angle de la fusion, au lieu de lui laisser son altérité ? Moi j’ai tendance à remarquer à quel point mon collègue de travail est détendu sur cette plage du Mexique, j’ai tendance à voir à quel point il trouve son propre ton dans cet environnement.

Mais en fin de compte, cela me rappelle mon propre histoire (On n’en sort pas !). Je me rappelle à quel point moi aussi je me détends, même pour 4 jours, après des mois de travail intense. A cet instant, je suis en phase et le comprends vraiment. Voici l’itinéraire suivi : l’Autre comme Autre ne me rappelle que moi-même.

 Le réseau social comme miroir et thérapie collective ?